| Nauk |

Une étoile qui ne brille plus.

Devant moi se tenait un homme, au visage dur, ridé par la morsure du froid. Il avait amené avec lui une chienne, grise cendre et blanche, une belle chienne aux yeux intelligents, mais dénudés de joie de vivre. Son propriétaire était clair ! Cette chienne devait mourir, car elle n'était pas bonne au sein d'un attelage, et en plus elle était devenue méchante, agressive, constamment.

July Sanders, directrice de WD, était également vétérinaire. Elle ouvrit de grands yeux ronds lorsqu'il lui avait annoncé sa sentence à mort. July refusa, catégoriquement. La chienne était certes petite pour une husky, mais très belle et paraissait musclé. De plus, elle était directrice d'un centre spécialisé dans la remise en forme et remise en confiance des nordiques traumatisés, ou dits "méchants". La jeune brune, haussa le ton ! Finalement, elle acheta la petite chienne, qui s'appelait Nauk. Lorsque son ancien propriétaire partie, avec 100$ en poche, Ju' approcha Nauk de la table, qu'elle éleva. Avant de la ramener au centre, elle devait vérifier que la chienne était en bonne santé.

-Alors ma jolie ! Comme ça tu es méchante ?! Cela m'étonnerait, car tu a une belle tête d'Ange.

Et pourtant, Nauk n'avait pas l'air très heureuse... Même si July n'avait pas peur de se faire mordre, elle prit un torchon propre et entoura la gueule de l'animal avec, en faisant un petit nœud. July ne savait pas si Nauk était malade et elle voulait éviter les accidents, c'est pour cela qu'elle restait avant tout préventive. Ensuite, elle caressa la chienne, sous le menton, pour ne pas se permettre de la soumettre d'une seule carrière. Peu à peu, Julie remonta jusqu’au poitrail et passa sa main sur son dos. July compta les vertèbres, les palpant une à une. Tout était normal, ce qui la rassura. Elle passa ensuite, aux pattes, qui étaient musclées, mais pas assez selon la vétérinaire et musheuse.

Etranglée par un collier de second choix, je me laissais tirer par la main ferme voir meme dur d'un homme. Son visage était crispé, ses yeux sévères. Je devinais alors que le sort qui m'attendait n'était pas de bonne augure. Je restais pourtant silencieuse. Il y avait bien longtemps que plus le moindre sentiment de peur meme face à la mort ne m'avait traversé l'esprit. Aussi étrange que celà puisse paraitre, je n'étais nullement nerveuse. Toujours prête à attaquer bien sur mais ma démarche était calme, dangeureusement calme.

Mr Simons entraina la chienne aux regard sombre dans un petit batiment neuf, équipé de nombreux appareil plus étrange les uns que les autres. L'odeur de divers animaix flottait partout dans la pièce. Instinctivement, Nauk car c'était son nom, huma les odeurs et se courba afin de flairer le sol. Il y avait des chats dans cet endroit. Tout d'abord, elle ne dira rien et se laissa plus ou moins porter sur la table d'osculatation. Là, les deux humains discutèrent un long moment, Nauk reconnu deux ou trois fois son prénom dans la conversation. Puis en silence, l'homme quitta la clinique vétérinaire. D'un voix douce, la jeune femme s'adressa à la jeune chienne. Elle semblait vouloir comprendre ce qu'il lui arrivait mais comme d'ordinaire, la husky n'en fit qu'à sa tete. Lorsque la femme noua un torchon au bout de son museau, la chienne grogna en signe d'avertissement. Confiante, la vétérinaire n'y prit pas reelement garde et commenca à l'osculter. Alors qu'elle lui tatait la colone vertébrale, Nauk sentit une vague de nervosité monter en elle mais se retint. Ce n'est que lorsque la vétérinaire approcha la main de sa patte avant que la chienne eu d'abord un mouvement de recul avant de bondir en avant pour lui sauter à al figure. Elle dégringola de la table et one ntendit le claquement de sa tete sur le sol résonner dans la pièce. Nauk, comme devenue folle se dirigea vers les cages des autres animaux, et voulu s'attaquer à travers las barreaux à un jeune chat persan. Elle grognait, tentait de défaire le torchon qui lui serrait le museau. La queue bien dressée, les sens en alerte, le chat crachait sur le chienne. Son poil hérrissé sur son dos trahissait sa peur.

July ne s'attendit pas à cela. Elle eut un mouvement de recul, regardant la chienne s'étaler sur le sol, dans un bruit fracassant. La vétérinaire serra les dents, de peur que Nauk se soit tué. Mais non, la chienne se remit sur pattes et alla attaqua un chat. July soupira, rassurée. La chienne semblait folle de rage, dénué de tout bon sens. Le chat pauvre chat crachait, hurlait de peur. July s'approcha de la chienne, qui essayait d'enlever le torchon qui emprisonnait sa mâchoire. La vétérinaire posa sa main sur le dos de Nauk et se mit à siffler, espérant la détendre. Rapidement, July prit la cage du chat et sortie de la pièce, laissant Nauk seule. Il y avait d'autre cage dans la salle de consultation, mais sans animaux. July mit le chat avec les autres pensionnaires. Elle vérifia qu'il allait bien et que la peur qu'il avait eut était parti. Heureusement le persan s'était remis. July retourna ensuite dans la salle de consultation, fermant toutes les portes. Ainsi, si la chienne s'échappait elle ne pouvait aller que dans la selle d'attente, vide en cette journée d'hiver. July ouvrit donc la porte, regardant dans la salle...

J'étais calme, comme toujours, mais j’imaginais déjà toutes les bêtises qu'avait pu faire Nauk, cette petite chienne bien différente de tous ceux que j'avais connu. Mon pari était prit, redonner à cette petit husky le plaisir de vivre heureuse sans agressivité et sans haine, dans ce nouveau monde qu'elle imagina un soir d'été, gouttant à la brise chaude du sud. J'étais aussi sereine qu'aujourd'hui, dans mon élément préféré, bien que la neige le soit aussi...

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