FOR ZEITH

Hallucinations.
Ai-je revé? Ou était-ce vrai?

| PV ZEITH |

La sollitude peu parfois nous prendre au piège et
nous faire hésiter entre réalité et rêve. De Pattmol.

La nuit porte conseil ...

Le soleil avait depuis longtemps quitté le ciel auparavant d’un merveilleux bleu ciel. C’était une chose qui se reproduisait à tous les jours, malgré les changements de températures et l’histoire qui avançait sur la terre. Les mouvements répétitifs avaient été observés tellement de fois par les humains et les animaux qu’il était presque possible de croire qu’ils n’étaient plus du tout inconnu aux espèces vivantes. Mais encore aujourd’hui, les hommes levaient le regard au ciel et restaient surpris à l’idée qu’une journée puisse passer avec autant de rapidité. Il était vrai que pour certain, la nuit semblait longue et épuisante alors que pour d’autres, c’était le jour qui leurs donnaient cette drôle d’impression. Pourtant, le temps était assez bien séparé.

Une ombre marchait lentement sous les rayons de lune. Son pelage noir et blanc se démarquait assez bien sur la neige encore vierge. Cet animal ressemblait à un loup, ces chiens sauvages qui dérangeaient de plus en plus les attelages et leurs maitres pendant les promenades. Mais cette magnifique bête n’était pas totalement un loup. Il s’agissait d’un croisement involontaire entre un loup et une chienne de race husky. Les anciens maitre de cet animal avait été dérangé par se mélange lorsqu’il avait été fait, mais il en avait résulté de magnifique bête aux pelages soyeux et résistant. Le chien-loup qui se promenait lentement sous les rayons de lunes avaient été, pendant tout le temps ou il avait vécu là-bas, le chien préféré de ses anciens maitres. Il était certainement celui qui rassemblait le plus des qualités des deux races. Malheureusement, il possédait également certains défauts qui aurait facilement put être évité. Mais pour le moment Zeith ne se préoccupait pas réellement de cela. Il préférait vivre sa vie le plus possible sans se soucier des conséquences. Il se promenait librement en cet instant car il avait réussit à échapper au contrôle du chenil. Mais il savait très bien qu’il ne tarderait pas à se faire retrouver.

Silencieux, comme il l’était toujours, Zeith ne prenait pas réellement la peine de voir ce qui se passait autour de lui, jusqu'à ce qu’une odeur inconnu lui passe sous les narines. Ayant un odorat deux fois plus développé que les autres chiens de sa race, il savait que la provenance de l’odeur pouvait se trouver très loin de lui. Mais cette odeur ressemblait à celle de l’une de ses sœurs, même si il savait pertinemment que c’était impossible. Il décida donc de suivre cette légère odeur pour voir qui la portait. Il devait incontestablement s’agir d’une femelle. Aucun mâle ne pouvait posséder une odeur aussi douce, ni aussi raffiné. Le chien-loup accéléra sa cadence pour passé à une sorte de petit trot. Il savait exactement ou il s’en allait et s’était assez facile a remarqué. Zeith s’arrêtait parfois pour sentir aux alentours, de manière à savoir s’il se trouvait encore sur le bon chemin. Malgré son caractère sauvage et froid, il restait légèrement curieux. Lorsqu’il sentit qu’il se trouvait assez près, il s’arrêta quelques instants. Sa patte arrière droite lui faisait particulièrement mal et les quelques coupures qu’il avait au ventre et à la cuisse le dérangeait. Il releva lentement sa patte douloureusement puis il observa ses blessures quelques secondes. Elles avaient recommencé a saigner. Il savait que s’il ne faisait pas plus attention ses blessures ne guériraient probablement pas. Mais pour le moment cela ne l’intéressait guère.

Reprenant un pas lent, sur trois pattes, il avançait en direction de l’odeur. Il vit bientôt une forme derrière une légère ligne d’arbre. Rapidement cependant, la forme disparut, l’animal avait certainement décidé de se coucher. La nuit n’était pas très avancé encore, du moins pas pour Zeith. Le chien-loup finit par émerger de derrière les arbres. Il se trouvait dans un endroit ou l’espace était vaste. Les arbres ne le dérangeraient plus désormais. Il s’arrêta et, avec quelques difficultés, il se mit en position assise. Il couina discrètement de douleur lorsque sa patte endolorie toucha le sol gelé. Son regard azur se posa sur le corps noir et blanc au sol. Restant silencieux, il attendait. Bien que son caractère difficile et aggressif ne lui permettait normalement pas de pouvoir rester aussi près d'un autre chien, il y arrivait tout de même en cet instant.

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